domingo, 6 de noviembre de 2011

COMMUNIQUE, Nro. 5

VERSIÓN FRANCAISE


Il y a généralement trois raisons pour l’assassinat d’un chef politique:
-        le pur désir de vengeance,
-        de le silencier,
-        de décapiter, pour en prendre le contrôle, son organisation. 
Il est sans doute encore trop tôt pour tenter un rapport définitif, tenant compte des contradictions manifestes entre les différentes informations qui circulent sur les circonstances de l’assassinat de Mouammar el Kadhafi.  Il en résulte seulement l’impression que ses assassins avaient l’ordre de l’abattre sur place pendant que les usurpateurs du pouvoir à Tripoli exigeaient de l’Algérie et du Niger la livraison des membres de la famille du Raïs, jusqu’à son épouse et ses enfants en bas âge ; que les ‘forces spéciales’ et aériennes de l’OTAN cherchaient pour le tuer son fils Seif-el-Islam. 
N’excluons donc pas le pur sadisme et la barbarie de cette canaille. Dès les premiers jours de la guerre civile, Human Rights Watch avait signalé son maltraitement des populations civiles.  Depuis se sont accumulés les rapports de sa cruauté envers les prisonniers, envers les Noirs, envers tous les citoyens libyens soupçonnés de “kadhafisme”, d’atrocités commises non seulement en Libye mais ayussi dans d’autres pays où elle est à l’œuvre tels le Pakistan, l’Afganistan, le Xinkiang…   Ainsi s’impose l’impression que des ordres furent donnés pour empêcher les  membres de la famille Kadhafi de révéler des secrets, tels ceux que l’on attend par exemple sur les affaires traitées avec le gouvernement de Sarkozy.
La troisième raison s’expliquerait par le plan de la CIA de prendre en mains les ultimes forces loyalistes afin de constituer una forcé, comme nous l’avons écrit, capable, non point certes de reprendre le Pouvoir, mais de poursuivre la lutte contre les troupes déjà divisées du CNT, et ceci afin que la Libye soit, comme l’Irak et l’Afghanistan, le théâtre d’une guerre civile sans fin.
Saif el Islam el Kadhafi a pourtant survécu aux tentatives criminelles de l’OTAN et de ses auxiliaires.  Aujourd’hui, des avocats nord-américains ont pris sa défense afin qu’il bénéficie d’un procès impartial a la Cour Penale Internationale. 
Au milieu des discussions sur les circonstances de la mort de Mouammar el Kadhafi nous parvenait un document video dans lequel Benazir Bhutto, avant de tomber en 2007 sous des balles assassines, mentionne déjà l’assassinat de Bin Laden, apportant la preuve de ce que nous suspections dès le début: l’opération d’Abbottabad avait un autre but que la liquidation de Bin Laden.  Les communiqués et rapports relatifs au raid sont contradictoires, en particulier en ce qui concerne le nombre réel des hélicoptères utilisés, officiellement deux dont l’un fut détruit et abandonné sur place, en réalité il apparaît qu’il y en eut beaucoup plus, si on en croit John Brennan qui, dans son rapport, exprime son soucis que `tous les hélicoptères aient quitté le territoire pakistanais avant que ses forces de sécurité ne s’en rendent compte’.
Certaines informations parlent aussi d’un soldat américain qui aurait déserté pendant l’opération, d’une violente fusillade, du meurtre d’une famille pakistanaise…  Nous y viendrons dans notre bulletin.  
Il s’agissait donc, alors, de l’intégration des Talibans dans les “troupes rebelles” libyennes  appuyées par l’OTAN et il importait de se libérer du mythe de Bin Laden en annonçant son assassinat, réel ou fictif. Nous pensons toutefois que le raid d’Abbottabad fut, entre autre, l’occasion de tester la capacité de réaction pakistanaise en prévision d’une opération majeure, avec pour objectif l’arsenal nucléaire pakistanais.
En effet, la situation va en s’aggravant très rapidement entre le Pakistan et les USA.  La visite d’Hilary Clinton au Pakistan se termina en manisfestations anti-yankee dans tout le pays.   Récemment, le sympathique champion de cricket, Imran KHAN, a fondé son propre parti politique, le Tehrik-e-Insaf qui semble le mieux  satisfaire les aspirations du Peuple Pakistanais, en particulier son désir de rompre définitivement avec la domination de Washington.  La  visite d’Imran KHAN à Pékin s’inscrit donc dans les excellentes relations entre la Chine et le Pakistan.
La surprise, cependant, est la tombée des nues de la déclaration de Hamid KERZAI, président de l’Afghanistan sous protection des USA, qu’en cas de conflit, son pays se rangerait du côté du Pakistan.  Pour sa part, l’Iran a renforcé sa collaboration avec le Pakistan qui jouit donc, désormais, de la solidarité des majeures puissances régionales.
Il paraît souhaitable que les pays de l’ALBA, en particulier la République Bolivarienne du Venezuela, soient présents dans cette partie du Monde où va se décider le conflit décisif du siècle.
Nos prévisions d’une escalation de la guerre navale, en particulier de la piraterie livrée aux pétroliers, se vérifient par l’action de la Marine de Guerre iranienne qui vient de sauver des pirates deux de ces navires.  Il est ainsi à prévoir une croissante collaboration entre les Forces Armées iraniennes et venezueliennes dans cette tâche commune de protection des lignes maritimes empruntées par le transport de leurs produits pétroliers.
A Paris, le Commandant Ilitch RAMIREZ  SANCHEZ, dit CARLOS, a cessé sa grève de la faim.  Son procès commencera le 7 novembre et son défenseur, Me Damien VIGUIER, invite tous les amis du Commandant à se réunir face au “Palais de Justice” ce jour à 8 heures. 





Comité de soutien
à Ilich RAMÍREZ SÁNCHEZ, le commandant «Carlos»
Le 7 novembre à 8.00 heures,
tous devant le palais de Justice de Paris! (4 Bd. du Palais, M°Cité)

Le 7 novembre 2011, s'ouvre un nouveau procès-spectacle contre Ilich RAMÍREZ SÁNCHEZ, le commandant CARLOS, devant une Cour d’Assises « spéciale » (sans jurés populaires). Ce procès durera jusqu'au 16 décembre. Or Ilich Ramírez CARLOS purge déjà une peine de prison à perpétuité, et a déjà passé dix ans à l'isolement dans les prisons françaises. Aujourd’hui il est accusé de faits vieux de plus d’un quart de siècle, dans lesquels il nie toute responsabilité.
- Qui est Ilich RAMÍREZ SÁNCHEZ, le commandant CARLOS?

Ilich Ramírez est un prisonnier de guerre. Révolutionnaire, combattant héroïque de la cause palestinienne, il est l’homme de la prise en otage de onze ministres des pays de l’OPEP en 1975 à Vienne en Autriche. Il a été l’adversaire des services français et de leurs alliés; c'est Charles Pasqua qui l'a fait enlever au Soudan en 1994.
Vénézuélien, fils de communiste, le commandant CARLOS déclare: «à la tête d’unités de fédayins, j’ai commandé plus d’opérations de la Résistance palestinienne que personne d’autre, sans parler des autres opérations, nombreuses, que j’ai planifiées ou coordonnées."

- L'Etat français a-t-il le droit de s'acharner de la sorte contre le commandant CARLOS?
Le droit des gens est fondé sur la stricte interdiction de traiter le combattant ennemi comme un criminel. Le droit interdit, en particulier, de maltraiter le prisonnier de guerre, de le juger et de le punir. Par son acharnement à condamner et à punir Ilich Ramirez, le gouvernement français se rend coupable de violations des lois de la guerre.
- L'État français a-t-il des raisons de redouter encore le commandant Carlos, prisonnier de guerre incarcéré depuis 17 ans?

 Carlos salue la mort en héros du combattant Mouammar Kadhafi sous les coups des mercenaires de l'OTAN. Il rappellera que l'État français est un État qui massacre à l'étranger, qui bafoue ses propres lois, qui ment à sa population et qui utilise les media pour manipuler la conscience intime des personnes. L'Etat français craint que la mascarade judiciaire se retourne contre ses mandataires; il ne veut pas de rappel de l'engagement militaire agressif continu de l'État français hors de ses frontières.

- Comment se manifeste le terrorisme d'État contre le commandant CARLOS?

·             La campagne d'intimidation a commencé lorsque le commandant CARLOS a été roué de coups par la Garde Républicaine le 1er février 2011, lors de son transfert, de la Maison d'arrêt de Poissy au palais de Justice, à Paris.
·             Après cela, on a fait pression sur lui pour qu'il accepte que des témoins participent à son procès à distance, par visioconférence, soi-disant pour «éviter des incidents».
·             Le 15 octobre, il a été mis à l'isolement, c’est-à-dire au «cachot», sans accès à son ordinateur et à ses dossiers pour préparer sa défense. Dans sa cellule froide, il manquait de vêtements et d’objets de toilette élémentaires. Le but est  évidemment de l'affaiblir psychologiquement. Il s'agit de privations déshonorantes pour un pays qui se réclame «patrie des droits de l'homme» et qui se prétend état de droit.
·             Et la mise en scène a déjà démarré, en violation de la loi, la chaîne d'Etat Arte a reprogrammé le film diffamateur d'Olivier Assayas destiné à le faire considérer comme un assassin sans foi ni loi.

- Comment le commandant CARLOS répond-il à l'organisation de ce procès purement politique?
CARLOS a entamé une grève de la faim depuis le 18 octobre dernier en protestation contre le châtiment illégal qui lui est infligé, et il n'est plus à l'isolement, au bout de 10 jours. Il exige une confrontation physique «les yeux dans les yeux» avec les témoins à charge. Il a porté plainte contre Charles Pasqua pour son enlèvement  au Soudan en 1994.
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Nous considérons le commandant CARLOS comme une référence d'envergure mondiale dans la lutte anti-impérialiste. Qu'il soit désigné comme emblème du terrorisme par un état engagé ces derniers mois dans une guerre de terreur et de rapine contre un pays souverain, la Libye, assassinant directement ou indirectement de dizaines de milliers de ses habitants et causé d'effroyables destructions, devrait susciter des profondes réflexions, morales, éthiques et politiques. Les droits élémentaires d'un prisonnier de guerre doivent être respectés.

TOUS DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE LE 7 NOVEMBRE A 8H POUR EXIGER

LE RAPATRIEMENT IMMEDIAT DU COMMANDANT CARLOS AU VENEZUELA!



Comité de soutien au commandant CARLOS, 15 passage de la Main d'Or, 75011, e-mail: commandantcarlos@yahoo.fr 


Amis lecteurs, une attaque “cyber” contre notre site a detruit les bulletins du  CENTRO BOLIVARIANO  DE  DOCUMENTACION  Y ANALISIS  ESTRATEGICOS, ce qui nous donne lóccasion de les reconstituer.
Celui de Juillet 2011, le N·1, lá déjá été.
Nous faisons ainsi pour le double bulletin d aout et septembre, pendant que nous travaillons au dernier, celui dóctobre. 
Bien cordialement

VENCEREMOS !

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