sábado, 30 de julio de 2011

CENTRE BOLIVARIEN

Les circonstances firent que l’inauguration du CENTRE BOLIVARIEN DE DOCUMENTATION ET D’ANALYSE STRATEGIQUES tombât le 14 juillet, depuis 1880 fête nationale française, commémorant la prise de la Bastille le 14 Juillet 1789 et la Fête de la Fédération, un an plus tard au Champ de Mars. C’est un jour de liesse comme de ferveur patriotique, tant par les  bals populaires et les feux d’artifice que par le défilé militaire le plus grand d’Europe, en présence du chef de l’Etat et de ses hôtes, de l’Arc de Triomphe jusqu’à la tribune officielle, sur la Place de la Concorde.


Sur les pierres de l’Arc de Triomphe sont gravées les noms tant des victoires des Armées de la Révolution et de l’Empire que de leurs maréchaux et généraux. L’un d’eux réunit dans les pages les plus glorieuses de leur Histoire la France et le Venezuela: celui du général Miranda.
Aujourd’hui cependant un nuage de sang et de larmes obscurcit le reflet du soleil estival sur les lettres d’or qui traditionnellement ornent les drapeaux des régiments français : ‘Honneur et Patrie’. La cause en est la mort en Afghanistan de cinq soldats français, tombés pour des intérêts autres que ceux de la France, en un champ qu’on ne peut dire ‘d’Honneur’, sinon dans des opérations sans objectif militaire compatible avec une conduite française de la guerre, sous commandement suprême yankee et dans une stratégie exclusivement yankee.
Ils tombèrent le 13 juillet, au lendemain de la visite du président N. Sarkozy aux troupes françaises en Afghanistan. Portant un gilet pare-balles, celui-ci annonça qu’il maintiendrait la présence militaire française en Afghanistan, toutefois réduite d’un quart par le retrait d’un millier d’hommes.
Egalement le jour où l’ami personnel de Sarkozy, George W. Bush, est pris pour cible par Human Rights Watch qui demande l’ouverture d’une enquête criminelle contre l’ex-président ; une disgrâce que, espérons-le, partagera l’actuel président de la République Française, tant pour les crimes commis en Libye, en Côte d’Ivoire et autres lieux, que pour la mort de soldats français pour des intérêts étrangers au Peuple français et à la Nation française, pour être ceux de l‘impérialisme yankee.

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